A aula de campo : espaço de formação inicial de professores de Ciências/Biologia

Abstract

ABSTRACT: This study aimed at investigating the formation process of a collaborative group in initial Science/Biology training engaged in the preparation and execution of field classes with primary education students. The research used a qualitative approach associated with collaborative studies, in which the action became the object of research, subsidizing the production of knowledge over itself. Two distinct steps were undertaken. The first began with a preliminary investigation, basing theoretical perspectives that supported the interpretation carried out, covering two aspects, which are: Teacher Training involving reflective processes considered professional knowledge mobilizers and, Field Classes involving Science Education from the perspective of training towards citizenship. With this theoretical framework, it was possible to build the perception that field classes, for the purpose of teacher training, is related to a dynamic competence in which the individual is an actor in the process, being a result of personal and collective thinking of the practice, when submitted to initiation to teaching involving a collaborative working group. The second step occurred with the process of research and training relating to reflective actions, with nine undergraduate students of Natural Sciences/Biology, at UEPA Altamira Campus, Pará, composing a collaborative working group that was formed on August 2012 and lasted until May 2013, and which required the construction of a single procedural framework in which the group became the theme underlying the training process, with theoretical and practical discussions and the definition of actions involving field classes for students in primary education. Recordings of meetings and record in research journals composed the strategies in the process of triangulation of empirical data, bringing together analyzable information from both the individual and the collective context. The summary and conclusions were produced from a discursive textual analysis, involving three steps: unitarization, categorization and production of the metatext to understand the dynamics involved. The results showed, among other things, that field classes in initial training, having collaboration as its central theme, can anchor the production of teaching knowledge, related to the educational dimensions of science education and communication attitudes among peers, in order to overcome problem situations and dilemmas through collective reflections with possibilities of conducting differentiated practices in schools. In general, the challenges, relevant to field classes in the school context were related to costs, weakness of collaborative work in schools, limitations on epistemological aspects related to science, content and methodology, and also facing school and field disruption. Regarding conception, field classes progressed into an evolutionary model that reflected upon a more participatory and investigative teaching practice. This research points out the need of thinking of full access to information straight from the field as a condition for exercising citizenship. Thus, Science/Biology field classes, as subjects, needs more discussion, improvements and research, both in primary education and higher education. In order to consolidate knowledge in the field under study, it is necessary to carry out other investigations focused on the same subject matter in different contexts and levels of education.

RÉSUMÉ: L’étude cherche à enquêter sur le processus de formation d’un groupe collaboratif en formation initiale de sciences/Biologie, impliqué dans l’élaboration et l’exécution de cours en zone rurale avec des élèves d’éducation basique. La recherche utilise l’abordage qualitatif associé aux études collaboratrices, faisant que l’action devient objet d’étude, constituant ainsi la production de connaissances sur elle-même. Deux étapes distinctes ont été entreprises. La première initia avec une recherche préliminaire, basée sur les perspectives théoriques qui soutiennent l’interprétation réalisée, incluant deux pans : la Formation de professeur impliquant des processus de réflexions considérés comme mobilisateurs de savoirs professionnels ; et les Cours en zone rurale contenant l’Éducation Scientifique sous la perspective de la formation pour la citoyenneté. Avec ces cadres théoriques, il a été possible de construire une perspective que fait que le cours en zone rurale, avec la proposition de formation de professeurs, soit lié avec une compétence dynamique pour laquelle le sujet participe au processus, fruit de sa réflexion personnelle et collective de la pratique, lorsqu’il est soumis à l’initiative, à l’enseignement qui implique un groupe de travail collaboratif. La seconde étape se produit avec le processus de recherche et de formation, se référant aux actions réflectives, avec neuf étudiants formés en Sciences Naturelles/Biologie, à l’Université d’État du Pará, Altamira, composant un groupe de travail collaboratif qui a duré entre août 2012 et mai 2013, et qui a demandé la construction d’un cadre procédurier unique, dans lequel le groupe devint l’axe d’articulation du processus de formation, avec des discussions théorico-pratiques et la conception des actions impliquant les cours en zone rurale pour l’éducation basique. L’enregistrement des réunions et le registre des journaux de recherche composent les stratégies, dans le processus de triangulation des données empiriques, regroupant les informations pour une probable analyse, autant pour le contexte individuel, comme pour le collectif. La synthèse et les conclusions ont été produites à partir d’une analyse textuelle discursive de trois étapes : l’uniformisation, la catégorisation et la production de métha-données, pour la compréhension des dynamiques. Les résultats indiquèrent, entre autres choses, que les cours en zones rurales dans la formation initiale, ayant la collaboration comme axe articulateur, peut ancrer la production de savoirs, reliant les dimensions éducatives de l’éducation scientifique et des attitudes communicatives, dans le sens d’outrepasser les situations/problèmes et les dilemmes, par moyens des réflexions collectives, avec les possibilités d’exécutions de pratiques différenciées dans les écoles. En général, les défis, pertinents aux cours en zones rurales dans le contexte scolaire, étaient liés aux coûts, à la fragilité du travail collaboratif dans les écoles, aux limitations dans les aspects épistémologiques reliés à la science, au contenu et méthodologie et encore affrontant des perturbations scolaires et de zones rurales. En ce qui concerne la conception, le cours en zone rurale a cheminé vers un modèle évolutif qui s’est répété dans une pratique d’enseignement plus participative et enquêtrice. Cette recherche pointe la nécessité de penser au plein accès à l’information directe des zones rurales, comme une des conditions pour l’exécution de la citoyenneté. Pour cela, les cours en zones rurale, en Sciences/Biologie, en tant que thème, nécessite de plus de discussions, d’améliorations et de recherches, tant en éducation basique, que dans l’enseignement supérieur. Pour la consolidation de la connaissance dans ce domaine d’étude, il devient nécessaire de réaliser d’aitres recherches centrées sur le même objet d’étude, dans divers contextes et différents niveaux d’enseignement.