Estéticas da renúncia à cisgeneridade : narrativas de estilização transmasculina no Centro-Oeste brasileiro

Abstract

ABSTRACT: The contemporaneity and the rapid transformations that inhabit our social experiences, have opened more space for other expressions and form of experiencing human bodies, genders and sexualities in the field of hegemonic visualization. Within this context, the expressions of transmasculinities have been gaining greater expression within research, in the media, in social networks and in many other socialization spaces such as schools, the labor market, families, among others. With this in mind, bringing these experiences to be discussed within a thesis through an autoethnographic methodology can be an important contribution to the field of social, gender and masculinity studies, as well as to the field of human rights. Considering this scenario, the present doctoral thesis focuses on the processes of renouncing transmasculine and transmasculine stylization of transmen and transmasculine people in Mato Grosso. The chosen methodology was an autoethnography that has six interviews with collaborators added to the researcher's experiences, being located according to the critical perspective of contemporary gender, trans and queer studies. The questions that led this research were a) Which are the main social consequences of the process of renouncing cisnormativity, with regard to the experiences of the research collaborators? b) How are these employees building strategies to resist these social consequences? In view of the analysis of the data generated, it was possible to perceive similarities and singularities between trans and cisgender men. The factors that most tend to differ life histories are the violence committed by the family, school and work, as well as the effects of the state's control over our trans bodies. These brands modify us as much as the hormonal or surgical therapies brands and within this scenario where life expectancy does not exceed thirty-five years, it is necessary to think politics, education, health and other social relations critically and in order to centralize the issues trans, understanding that this way of thinking about life in society can prove to be quite advantageous for all people.

ABSTRAIT: La contemporanéité et les transformations rapides qui habitent nos expériences sociales, ont ouvert plus d'espace pour d'autres expressions et formes d'expérimentation des corps humains, des genres et des sexualités dans le domaine de la visualisation hégémonique. Dans ce contexte, les expressions des transmasculinités se sont de plus en plus exprimées dans la recherche, dans les médias, dans les réseaux sociaux et dans de nombreux autres espaces de socialisation tels que les écoles, le marché du travail, les familles, entre autres. Dans cet esprit, amener ces expériences à être discutées dans une thèse à travers d’une méthodologie autoetnographique peut être une contribution importante au domaine des études sociales, de genre et de masculinité, ainsi qu'au domaine des droits de l'homme. Compte tenu de ce scénario, la présente thèse de doctorat se concentre sur les processus de renoncement à la stylisation transmasculine et transmasculine des hommes trans et des personnes transmasculines dans l’état de Mato Grosso. La méthodologie choisie était une autoetnographie qui a six entretiens avec des collaborateurs ajoutés aux expériences du chercheur, étant situé selon la perspective critique des études contemporaines de genre, trans et queer. Les questions qui ont conduit cette recherche étaient: a) Quelles sont les principales conséquences sociales du processus de renoncement à la cisnormativité, au regard des expériences des collaborateurs de recherche? et b) Comment ces employés élaborent-ils des stratégies pour résister à ces conséquences sociales? Au vu de l'analyse des données générées, il a été possible de percevoir des similitudes et des singularités entre les hommes trans et cisgenres. Les facteurs qui ont le plus tendance à différer les histoires de vie sont la violence commise par la famille, l'école et le travail, ainsi que les effets du contrôle de l'État sur nos corps trans. Ces marques nous modifient autant que les marques de thérapies hormonales ou chirurgicales et dans ce scénario où l'espérance de vie ne dépasse pas trente-cinq ans, il faut penser politiquement, éducation, santé et autres relations sociales de manière critique et afin de centraliser les enjeux trans, comprenant que cette façon de penser la vie en société peut s'avérer très avantageuse pour tout le monde.